Et un jour, j’ai découvert la sculpture…
Valérie est une poétesse de la matière. Ses pièces sont organiques, troublantes. Les formes sont évocantes.
D’un squelette, d’une arborescence, elle vient avec la matière donner de la vie, du sens et du relief. Ces pièces pourraient être les sujets de fonds sous-marins ou tout autre chose, des formes mutines, suggérées ou évidentes en fonction de la sensibilité du moment.
Un songe de formes dans lequel la contemplation de l’étrange n’en finirait jamais. Rassurantes et enivrantes.
Ces pièces sont somptueuses, majestueuses au sens le plus noble du terme.
De mon oeil de galeriste, ma rencontre avec le travail de Valérie Lebrun a été subjuguante. À en oublier le temps et l’espace. Je me suis plongée, fondue dans son monde de matière, un dédale de formes minérales, souvent charnelles. Mon regard a cherché à en épouser la moindre ligne, le moindre galbe. Il faudrait une vie pour en apprendre chaque mouvement.
Et puis il y a l’artiste, et lorsque l’on croise son regard, la compréhension devient plus évidente. Une oeuvre, c’est une vie, une sensibilité et comment mieux découvrir un artiste qu’en comprenant ses oeuvres. Soyez observateur…
Lauriane Delpierre-Clouteau, Triptyque Galerie